Il est bien des façons de se concevoir l'Homme. La croyance la plus partagée est qu'il existerait un "Sujet" doué de "volonté" qui aurait des "comportements". Vous trouverez cela représenté de façon prosélyte dans La Bible (le péché et la vertu). Et c'est un modèle qui fait un retour en force. Mais le temps d'avant on avait aussi développé l'idée que ce qui faisait l'Homme c'était le développement de relations humaines (on pensait au couple mère nourisson sous la protection du père. Ainsi une psychiatrie"humaniste" s'est intéressée moins à la classification-normalisation des comportements (que personne ne peut ignorer) qu'à "ce qui rentre avec la patient dans notre bureau d'examen" qui est devenu notre principal objet d'étude et de découverte. De ce point de vue, un peu démodé mais pas encore complètement perdu par personne, vous pourrez partager avec votre psy l'information qui lui est venue de "ce qui est entré avec vous dans le bureau d'examen de votre psy" = son comportement de vous prescrire quelque chose à vous mettre dans la bouche. Dès le premier contact Pour un psychiatre c'est une information très importante. Il ne fait PAS cela tous les jours, prescrire au premier RV. Mais de votre coté aussi c'est une information qui me semble importante, puisque jusque-là vous pensiez je suppose "MES TCA" (selon le modèle sujet-comportement-volonté). Vous seriez aussi un être de relation ! Ce que vous dissimulait jusque làles croyances du temps: CE SONT MES..."MES TCA"... Les 2 visions peuvent être combinées, mais j'espère que cette "vision binoculaire" vous ouvre un monde avec l'intéret de l'explorer avec votre psy. C'est dans le couple de soins que ce qui se passe dévient intelligible. ENTRE ses deux protagonistes. Avec chacun sa part du travail, et de l'apport. Bon travail !
Psychothérapeute Répondu le : 18-03-2016 22:03Les antidépresseurs sont parfois prescrits en dehors des indications officielles, notamment car leurs effets sont larges et dépassent le cadre de l'anxiété ou de la dépression. Les antidépresseurs sont avant tout des "amortisseurs émotionnels" et peuvent aider à mieux encaisser différentes formes de stress. Cela peut être utile lorsque certains comportements (par ex. alimentaires) s'accompagnent d'émotions fortes (colère, anxiété, frustration, culpabilité etc.).
Psychothérapeute Répondu le : 18-03-2016 22:03